» Qui était-il avant la création de la jeunesse dénommée aujourd’hui l’AJCAN?
De ma nature, je n’étais pas bouillant, j’étais un homme réservé et ne je parlais pas. Quand je me rappelle de mes temps passés sur les bancs c’est-à-dire quand on etais encore élève, je ne me rappelle pas comme si je m’étais retrouvé un jour sur une liste des bavards qu’on demandait éventuellement au major d’écrire. Ceci pour vous dire que je me réservais beaucoup mais j’étais très attentif je ne parlais pas. Mais avec la jeunesse j’ai beaucoup changé. Je suis devenu quelqu’un qui a acquis beaucoup d’expérience et j’ai beaucoup changé positivement. J’ai appris beaucoup de la jeunesse et ça il je m’en orgueillis aujourd’hui et je dis que grâce à ce groupe, je suis ce que je suis aujourd’hui. Ceci pour vous dire qu’ont allaient à l’église mais notamment moi, je militais dans le groupe de chorale qu’on appelais Hadzihagan et en ce moment, il y’avait seulement que groupe de chorales (Hadzihagan e Holy-Ghost) et les jeunes étaient repartis dans ces deux groupe. Moi j’etais dans hadzihagan. Un jour une lettre était venu de tokoin de centre, tokoin centre étais la grande paroisse paroisse et agoè nyivé était une petite paroisse sous tokoin centre. La lettre étais venu et demandais d’envoyer deux jeunes à ASSAHOUN pour participer à un camp que la jeunesse de l’église évangélique qu’on appelait UCGJ Organisait habituellement et Agoè Nyivé n’avait jamais participé à cela. Parmi ces deux jeunes demandés, le choix était tombé sur moi. J’étais désigné avec une grande sœur qui étais enseignante en ce moment. Elle s’appelait GBEDEMAH Afi donc nous étions allez pour trois jours. On a quitté un vendredi soir et on revenait le Dimanche après-midi. A ce camp, j’ai appris beaucoup de choses et je me suis dit à mon retour qu’il faut qu’on instaure ce que nous avons vue dans notre paroisse Agoe-nyivé aussi et j’en avait parlais sérieusement à un de mes amis avec qui j’étais très souvent, on a fréquenté même ensemble aujourd’hui paix à son âme, feu AMAVI TOGBUI. Il était un ami sincère à moi. La manière donc je lui ai raconté ce que j’avais vu, il était aussi touché émerveillé et il m’a dit Michel , on va le faire.Donc nous avons commencé par en parlez a d’autres camarades jeunes aussi et le groupe fut formé. Alors c’est une petite histoire de la création de la jeunesse que nous voyons aujourd’hui. Donc c’est ainsi que le groupe de jeunesse a été formé. C’étais en 1982, on étais encore sur les bancs et avec cela on évoluait, on évoluait et comme le nom l’indique, jeunes, tout le monde se sentait jeunes, et comme on le dit, on est encore jeune jusqu’à 60ans. Tout ce qui militait dans les deux groupes cités voulais aussui revenir dans la jeunesse et ceci suscitais vraiment beaucoup d’engouement. Brièvement pour l’historique

S’agissant des expériences acquises,
Vous savez, je disais que j’étais un peu réservé, mais je n’étais pas timide non plus. Quand je veux faire quelque choses, je le fait sérieusement et je reussis. C’est dans la jeunesse qu’on nous a appris à nous tenir devant un public. Cette expérience c’est dans la jeunesse que je l’ai apprise, Comment? Vous savez que dans notre église, le dimanche il faut lire d’abord les deux premiers textes du jours avant la prédication donc ces deux premiers étaient réservés à nous, notamment les militants de la jeunesse. Et donc on était souvent désignés. Voyez vous mêmes on parle d’une église et ce n’ai pas quelque choses de 20, 30 voir 100, non. On se tenais devant un public de 400, 700 voir 800 personnes pour lires ces textes. Il faut se tenir aussi devant une foule pour diriger la chorale de la jeunesse. Quand on nous appelais pour chanté, j’etais quelqu’un qui dirigeais la chorale. Je devais me tenir devant et donné le ton pour que la jeunesse chante. Ces deux choses m’on formé et je n’ai pas peur et je suis devenu quelqu’un qui n’a plus peur de rien. Vous pouvez être milles, je peu me tenir devant vous pour parler. Il nous étais demandé aussi de faire ce que nous appelons la litturgie et on se tenait devant un public pour faire la liturgie et je me rappelle un jour on m’avait demandé de faire la prédication, ce que je n’avais jamais fait. J’avais tenus, j’ai répondu et j’ai fait. C’était ma première fois de faire la prédication. Et je vous dis la vérité, ce que l’église ne faisait pas, le jour-là on me l’avait fait. On avait applaudi, jusqu’à ce que je ne dise amen pour terminer ma prédication, toute la salle était des pleines d’applaudissement. Donc ce sont des parcourt qui me réjouisse et je les ai en mémoire jusqu’à ce jour.

D’autres choses plus édifiantes,
Passage de la prédication. Il y’a quelques choses qui m’a marqué jusqu’à maintenant. Je voulais vour dire que comme beaucoup peuvent le savoir, je ne suis pas très avancés dans les études mai j’ai fait un exploit à notre époques grâces a la jeunesse. Vous avez on avait des groupes au sein de la paroisse et il y’avait un groupe que nous avons nommé le groupe d’évangélisation. C’est dans ce groupe que nous militions pour faire la lecture, la liturgie, la prédication que je vous avais dit. Il est arrivé que lorsque la paroisse grandissait, il y avait des étrangers qui venaient. Certains parmi ces étrangers ne comprenais pas l’éwé alors il a fallu qu’on les traduise ce qu’on disait autrement dit qu’on les traduise la prédication qu’on faisait en éwé. Et donc il était demandé à notre groupe de l’essayé et on nous répartissait deux-deux pour accompagner les catéchistes suivant les dimanches. Ce jour-là, j’étais avec madame ATSOU (la Femme de M. ATSOU). Cette maman, le jour-là j’avais fait la liturgie et elle avait fait la prédication biensur en éwé et c’était le premier jour ou notre paroisse allait commencer le culte en Français et j’étais sur ma chaise. Le moment juste ou la dame disait amen pour dire qu’elle terminer sa prédication, quelque chose m’avait pris sur ma chaise. Et je me levais, en même temps que je me levais, les mots sortait de moi. Ce que je peux retenir jusqu’à aujourd’hui est que, il met particulièrement agréable de transmettre ou de traduire le message qui vient d’être lu à nos camarades frères et sœurs qui ne comprenait pas profondément notre langue éwé. Et c’était comme cela, j’avais commencé et après cette introductions, les mots venaient, les phrases sortaient et je ne savais d’où. Et je vous dis j’ai fait ceci jusqu’à la fin sans avoir d’où me venait ces mots, ces phrases. Toute la salle était calme, tout le monde n’écoutais que ma voix et l’écho me revenais, jusqu’à ce que je n’eus terminé et j’avais dit amen. Ce n’ai qu’après que je suis revenu en moi même pour savoir que j’ai fait quelque choses. Quand on était sortie tout le monde me regardais d’un air d’étonnement. Je me demandais est ce que ce que j’avais fait est bien ou pas. Le lendemain, c’est à dire le lundi on avait réunion, ce que nous avons l’habitude de faire dans nos maisons c’est-à-dire on allait de maison en maison pour le faire. Et à cette réunion, quand je suis arrivé il m’a tenus avec des mots de félicitations et il dit : Michel qu’est-ce que tu avais fait hier La ?
Vraiment c’étais merveilleux, je me demandais est ce que c’est Michel ou quelqu’un d’autre ? Qu’est ce que j’écoute? Et donc c’est ce moment que j’avais su que ce que j’avais fait était bien. Ce frère était M. AGBANYO (Papa de AGBANYO Kwami, Maitre chœur senior de la jeunesse), un grand frère qui m’avait féliciter ce jour-là. Il y avait aussi M. Célestin GUEDE qui m’avait dit arrivé à la maison son papa l’avait demandé quel a été le niveau d’étude de Michel et qu’il n’en revenait pas. Beaucoup de gens m’en ont parlé et ça m’a trop marqué et je l’ai gardé jusqu’à aujourd’hui pour en faire part dans ce témoignage. «